TRANSVOLCANIQUE 2017

LA TRANSVOLCANIQUE : 16 & 17 septembre 2017

https://www.transvolcanique.com/

L’idée de participer à cette fameuse épreuve de VTT nous a prise lors de la réunion club en janvier dernier. Seul Fabrice et moi décidons d’y aller, les autres membres du club n’étant pas dispo ou je dirais plutôt incertain de leur forme physique… (Petit slip quoi, mdr)
Pré-inscription (obligatoire car les places sont limité aux 1500 premiers inscrits) faite le 23/05 ; les frais de participation sont de 93€ ; ça comprend les 2 jours de rando avec ravitos et repas chaud du midi + hébergement en hôtel avec diner et petit dej. Et l’acheminement d’un bagage (10kg max) du départ àa l’hôtel pour l’aller et le retour.
J-1

aller-long

Comme c’est a 5h30 de route de la maison, nous partons la veille le vendredi pour dormir a l’hôtel à Riom qui se trouve à 7km de Blanzat le lieu du départ. Un petit resto pizza le soir et il pleut déjà… ça s’annonce mal pour notre we vtt.on tri nos vêtements pour le lendemain ne sachant trop comment s’habiller, chaud, froid, kway … Dodo extinction des feux vers 22h30 pour essayer d’être en forme.

J1
Réveil 6h30 hop hop petit dej, chargement des spads et bagages et direction Blanzat. Retrait des dossiers, et dépose de nos bagages, le mien pèse 12.5kg oups je me fais un peu engeuler, désolé.
Nous sommes dans les 1ers arrivés, et donc on se place en pole position derrière la ligne de départ.
Nous patientons et avons froid jusqu’à 9h00 ; qui sonne enfin le top départ groupé.
Ça pédale direct très très fort dans le village et nous essayons de resté dans le groupe de tête de peur d’être dans les bouchons derrière et pour ne pas trop gêner non plus. ca monte dès le 2eme kilomètre, et ça durera presque 15km non-stop. Dur dur moi qui suis du genre diesel, ce départ trop rapide et la bosse directe ne feront mal. Je me fais dépasser par plusieurs dizaines de vététistes et mon moral en prend un coup, j’ai une douleur dans le bas du dos qui m’empêche d’appuyer correctement sur les pédales. Et dans ma tête la suite du we ne s’annonce pas très bien.
Finalement un peu avant le 1er ravito je me sens mieux et je n’ai plus mal au dos, go go , et je commence a dépasser quelques vtt, et le moral est bon, les paysages et la traces y sont aussi pour beaucoup. Nous traversons beaucoup de foret et enchainons pas mal de singles, et tout ça sans une goutte de pluie. Sur les ravitos bien garnis, nous buvons du thé ou du café, avec d’excellents petits gâteaux au double chocolat, miam miam. (pas vrai fabrice) Allez ça repart et tout se passe bien jusqu’au repas du midi, ah une bonne pause avec un repas chaud, tagine de poulet avec semoule, fromage et dessert, et en boissons sur les tables de la volvic et …. Du vin rouge ! , un petit café et on repart, il reste encore… pas loin de 50km
Toutes les bosses se montent sur le vtt, a part 1 on nous devons porter les vtt pour franchir de très gros rochers
Un peu avant l’arrivée au mont dore, nous longeons une rivière et passons à côté d’une magnifique cascade

Nous continuons jusqu’au 93km sur la place du village du mont dore, nous sommes applaudis par pleins de gens dans les rues, et la fanfare nous fera même faire quelques pas de danse.
Bon ce n’est pas le tout mais notre hôtel n’est pas au mont dore mais a la bourboule, soit 6 ou 7km plus loin, heureusement profil descendant. Nous trouvons notre hôtel, 99km au compteur pour cette 1ere journée et 2400d+
Des bénévoles nous y attendent pour ranger les velos dans un box et nous récupérons nos bagages. Une bonne douche, et une bière bien mérité au bar avant d’aller diner. Ca fait du bien. Allez dodo a 21h30 et une bonne nuit de sommeil pour récupérer.

J 2

retour

Dur dur le réveil, les jambes sont un peu lourdes, et Fabrice et moi avons un peu mal au dos, mais on est motivé. Par contre …. Il pleut dehors et la température avoisine les 6°

Bon, on choisit direct le cuissard long (on va inaugurer la nouvelle collection hiver aae baron) ; grosses chaussettes, mais on ne prend pas les sur chaussures car pas très à l’aise avec ça sur une presque 1 journée de vtt. Un haut chaud, composé de 2 ou 3 couches et direct le kway.

Descente au petit dej. à 7h10 ; du bon pain de campagne avec du beurre et de la confiture de Myrtilles, miam, et puis allez une petite brioche pour finir, un bon jus d’orange et go
On troc notre valise contre notre vtt au local, et puis vers 8h15 on file vers le Mont Dore, hier ca descendait donc ce matin dans l’autre sens … vous avez compris. Le départ est libre mais on nous dot qu’a partir de 9h30 le débalisage commence (tout comme hier d’ailleurs, t’a pas intérêt a trainer ; lol)

Nous empruntons un circuit balisé spécialement pour tous ceux qui étaient logé à la Bourboule. Tracé fort sympa d’ailleurs qui longe la rivière « Dordogne » et ses affluents. Par chance la pluie tombe très finement, pas de grosse averse et nous progressons doucement vers le point de ralliement au Mont Dore. Avec 2 ou 3 belles patates histoire d’arriver bien chaud. Nous récupérons le parcours du retour au Mont Dore et plein d’autre vtt qui étaient logés sur place (les veinards) se joignent à nous. Et au détour d’un virage se dresse une belle et très longue bosse qui durera 4 ou 5km. J’ouvre la kway, la veste, les lunettes pleines de buées et j’appuie comme je peux sur les pédales car c’est pleins de gros cailloux rendus glissants avec la pluie. Il faut un minimum de vitesse pour ne pas rester bloqué, et plusieurs gars devant, cale, il faut donc les éviter pour ne pas poser pied a terre et ne plus pouvoir repartir. Ouf, Fabrice et moi arrivons presque en même temps en haut de cette 1ere belle bosse. Ensuite le parcours est profil descendant avec tout de même quelques bonnes grimpettes, nous traversons encore la foret et plein de jolies singles, puis un peu de montagne et de pâturages, coucou les vaches (en liberté) et les moutons. Que c’est beau, la pluie a cessée et le temps est assez clair et dégagé pour profiter un peu des paysages. Mais le terrain et bien humide, heureusement le sol est fait souvent de cailloux ou petits gravillons et donc bien roulant. Un ravito, puis 2 ; nous traversons quelques villages assez jolis mais sans apercevoir beaucoup d’habitant. Et puis arrive enfin le gymnase avec le repas du midi. On pose des vtt dans le parking surveillé, et on file prendre notre plateau, cette fois au menu c’est carotte râpée, pate « Crozet », perso je ne connaissais pas, c’est excellent avec du bœuf en sauce, hum un régal, avec le fameux st nectaire ou cantal et fruit en dessert. Toujours la boisson local « Volvic » un des sponsors et du vin rouge. Fabrice et moi n’en buvons pas, mais nos voisins de table en ont pris 2 ou 3 verres et nous ont dit que ça aidait à rouler contrairement au blanc qui casse les pattes … ?? !! Peut-être mais on n’a pas voulu tester, pour un p’tit café et c’est reparti, reste entre 40 et 45km…
Directe pour repartir une belle patate, ça fait mal après un bon repas chaud. Mais allé on est rodés maintenant ça passe, doucement en 22/34 ou 36 mais ça passe, à partir de ceux kilométrage on montera tout, mais en moulinant énormément, comme la plupart des autres participants d’ailleurs.

Les pâturages et la montagne, laissent progressivement place à la foret, les pins, des murets de pierres en mousse, et la température qui remonte un peu, au fur et à mesure que l’altitude diminue. Et la boue fait son apparition, les chemins en forets sont devenus très glissants, on dirait un tapis de mousse au chocolat, on surf ou glisse, mais on ne contrôle plus très bien la roue avant, méfiance et donc car le profil devient descendant, et c’est du contrôle, pour maintenir son vtt sur le single. Mais par chez nous on connait aussi ce genre de terrain, de la bonne boue mais d’Auvergne svp.

A environ 25 km de l’arrivée, mon compère Le marabout tente d’éviter une énorme flaque de boue en tentant de remonter au sec le long d’une ornière avec des racines, et la boum bada boum , il chute sur le côté et reste au sol, grande frayeur, son genou ou sa cheville a fait « crac » nous dit-il ; Je le relève avec l’aide d’un autre participant venu nous aider. Heureusement, après quelques minutes il semble pouvoir marcher en boitillant un peu, et remonte vite sur le vtt avant de se refroidir, le reste du parcours est quasi descendant jusqu’à l’arrivée, reste 1 ou 2 bosses, et c’est tant mieux car cela sera plus facile. Et arrive enfin la fameuse descente de 7 ou 8 km dont on nous a parlé, bien pentue, bien technique et pleine de cailloux, rochers, et racine, avec beaucoup de single, j’ouvre les amortos à fond et c’est parti. Un vrai régal.
L’arrivée dans la ville de Blanzat se fera encore une fois sous les applaudissements des spectateurs et habitants du village ; ça te fais chaud au cœur et t’oblige à sourire de toutes tes dents, on a l’air de quoi avec nos tronches pleine de boue mdr. Il est 15h30 quand nous posons nos spads au parking surveillé et allons-nous ravitailler et boire la bière offerte.
il y a aussi quelques stands et commerçants ; dont un stand de fromages ou j’achète quelques kilos ; et Fabrice me dit, « eh ça va puer dans la voiture », sympa le gars me met tout se bons fromage emballé dans un sac, et ensuite dans un carton scotché, impec, merci. J’achète aussi une photo souvenir prise par les photographes pro sur les parcours.

Voilà ça c’est fait, je ne sais pas si j’aurai l’occasion ou la motivation pour la refaire, mais je conseille à tous les amateurs de raid de la faire une fois. Une super organisation, des parcours extras, je conseille quand même un vtt tout suspendu car ça tabasse pas mal et pour 7 à 8 heures de selle il vaut mieux avoir un peu de confort.

désolé pour le peu de photos mais je ne suis pas un grand photographe, et pas facile de sortir l’appareil en roulant ni de s’arrêter.